Passer aux informations produits
1 de 1

editions-des-regionalismes

Les anciens vignobles de la Normandie

Les anciens vignobles de la Normandie

Prix habituel $12.00 USD
Prix habituel Prix promotionnel $12.00 USD
En vente Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

EAN-13 (code-barre) : 9782824010021

• SKU : ARR627

• Auteur(s) : Jean-Benoît-Désiré Cochet

ISBN : 978-2-8240-1002-1 — auteur : Jean-Benoît-Désiré Cochet — langue : français — format : 15x21 cm — nombre de pages : 68 — illustrations : en NB & COULEUR.

L’archéologie atteste l’existence de la vigne sur le sol normand dès l’époque romaine. Cette présence est confirmée au haut Moyen Âge par des textes. L’Église, dont les messes nécessitent du vin, a sûrement joué un rôle dans ce développement. C’est surtout à l’époque ducale que remonte la vraie conquête de la vigne en Normandie. Dès la fin du Xe siècle, on remarque l’essor des vignobles de Longueville, autour de Vernon, et d’Argences à l’est de Caen. Aux siècles suivants, la vigne apparaît partout, plus exactement sur toutes les pentes bien exposées (à l’exception du Cotentin). Trois zones de production se distinguent néanmoins : la vallée de la Seine, les coteaux d’Argences et l’Avranchin. À cette époque et jusqu’à la fin du XIIIe siècle, le duché de Normandie bénéficie de conditions climatiques relativement favorables à ce type de production. Il produit même suffisamment pour exporter jusqu’en Angleterre. Ensuite, l’essor viticole s’arrête, entravé par le refroidissement du climat et par la concurrence d’autres régions viticoles. Après 1154, l’intégration de la Normandie à l’empire Plantagenêt ouvre la région aux vins de meilleure qualité des pays de Loire et de Gascogne.
Publiée en 1866, cette étude est « jusqu’à présent à peu près la seule qui ait traité avec quelque développement un sujet qui touche tout à la fois à l’archéologie et à l’histoire, au commerce et à l’industrie, à l’agriculture et à la liturgie ».

Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875), né à Sanvic (Le Havre), se prend de passion pour l’archéologie à la découverte d’une villa gallo-romaine à Etretat où il demeure dans sa jeunesse. Dès 1834, il devient correspondant de la Commission des Antiquités. Bien qu’ordonné prêtre en 1836, son activité d’archéologie l’occupe entièrement. Correspondant du C.T.H.S. en 1843, il est nommé Inspecteur des Monuments historiques en 1849, et Conservateur du Musée des Antiquités de Rouen en 1867. Avec Boucher de Perthes, il reste considéré comme un des pères fondateurs de l’archéologie en France, au XIXe siècle. On lui doit de nombreux ouvrages sur l’archéologie des époques gauloise, romaine et franque en Normandie ainsi que sur les églises de Seine-Maritime (arrondissements de Dieppe, d’Yvetot et du Havre).

L’abbé Cochet est le tout premier à avoir étudié les tenants et aboutissants de la culture de la vigne en Normandie. Au moment où le réchauffement climatique tend à ramener les conditions climatiques du Haut Moyen âge, il est tout à fait intéressant de se replonger dans l’histoire et la vie de ces anciens vignobles.

Afficher tous les détails